2 octobre 1960

(Lettre de Satprem à Mère)

Pondichéry, 2 octobre 1960
Dimanche soir

Douce Mère,

Je suis resté préoccupé par la traduction du Message, comme si ce n’était pas pleinement satisfaisant. Et puis une autre possibilité s’est présentée, qui est peut-être meilleure? Voici: Ce monde merveilleux de félicité, à nos portes, qui attend notre appel pour descendre sur la terre. Ainsi on garde le mot «appel» qui est fort. Il suffisait de déplacer le relatif (tu avais traduit tout d’abord: qui, à nos portes, attend notre appel...). Je ne sais pas. C’est peut-être plus incisif ainsi? Ton enfant, avec amour.

Signé: Satprem

(Carte-réponse de Mère)

Lundi matin

Oui, mon cher petit, c’est beaucoup mieux ainsi – cela fait de la poésie[1]. Avec toute ma tendresse.

Signé: Mère

@

[1]. Il manque un «!» un peu moqueur. Ce mot était accompagné d’une fleur: «Aristocratie de la beauté.»

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