18 février 1961

(Mère donne une fleur qu’elle a appelée «action supramentale[1]»)

Crois-tu que c’est beau! Comme c’est vivant, ça vibre!... C’est joli, non?

Oh! l’autre jour, j’avais des zinnias (endurance), c’était littéralement une œuvre d’art, comme si chaque pétale était peint. Et un ensemble si harmonieux et si varié en même temps! Elle est admirable, cette Nature... Au fond, nous sommes simplement de sales copistes! et maladroits.

(Après un moment de silence:) Bon. C’est tout. Situation semblable à elle-même.

Et tes jambes?

En plein subconscient, un subconscient... oh! désespérant de faiblesse, de platitude et de... (comment dire?) d’esclavage à des tas de choses – d’esclavage à tout. Oh! nuit après nuit, nuit après nuit, c’est déroulé devant moi pour me montrer. La nuit dernière, oh! indescriptible! Et ça continue, on a l’impression qu’il n’y a pas de limites. Alors naturellement le corps s’en ressent, pauvre bougre! C’est son subconscient, pas personnel – c’est personnel et pas personnel: ça devient personnel quand ça entre au-dedans de lui.

Et on n’imagine pas l’accumulation d’impressions que l’on enregistre et qui restent là, entassées les unes sur les autres. On ne s’en est même pas aperçu extérieurement: la conscience éveillée ne s’en aperçoit pas, mais ça entre, ça entre, ça entre, ça s’entasse – hideux!

Alors nous allons voir combien de temps ça va durer... Je comprends que les gens n’avaient jamais essayé de changer ça, oh! remuer ce bourbier-là, non! il faut avoir beaucoup (riant), beaucoup de courage. C’est si facile de s’échapper, oh! si facile de dire: «Tout cela ne me regarde pas. Moi, j’appartiens à là-haut, ça ne me regarde pas.»

Bon.

Mais enfin il est évident que personne n’y a réussi. Jusqu’à présent il n’y en a pas eu un seul – et je comprends! Je comprends ça. C’est à se demander... quand on se trouve en face de ça, on se dit: «Mais qu’est-ce qui va pouvoir tenir le coup?!»... Mon corps était bien bâti, solide, plein d’endurance; il avait, oh! une énergie formidable, et... il commence à sentir que ce n’est pas facile.

(silence)

Maintenant, qu’est-ce que, toi, tu as à me dire? Moi, je n’ai rien à dire. Tant que c’est comme ça, ça va durer, voilà. Et puis on verra.

Mais est-ce qu’il est nécessaire de descendre au même niveau que toutes ces choses subconscientes? On ne peut pas agir d’en haut?

Mais agir d’en haut, mon petit, j’ai agi d’en haut pendant plus de trente ans! mais ça ne change rien – ça change... Ça ne transforme pas.

Il faut descendre, alors, à ce niveau-là?

Oui. Ça peut maintenir, ça peut tenir les choses en place, les empêcher de prendre des initiatives désagréables, mais ce n’est pas... Transformer, c’est transformer.

Tant que c’est, même la maîtrise, ça peut se faire, ça se fait même très bien d’en haut. Mais la transformation, il faut descendre; et ça, c’est terrible... Autrement, ce ne sera jamais transformé, ça restera tel quel.

On peut, n’est-ce pas, on peut même faire figure de surhomme! (Mère rit) mais ça reste comme ça (geste en l’air), ce n’est pas la vraie chose; ce n’est pas la création nouvelle, ce n’est pas l’étape prochaine de l’évolution terrestre.

On peut dire aussi: «Pourquoi êtes-vous pressés? Attendez que la Nature le fasse.» La Nature prendra quelque millions d’années, et puis elle gaspillera un tas de gens et un tas de choses. Pour elle, n’est-ce pas, des millions d’années, cela n’a pas d’importance, c’est un souffle qui passe.

(silence)

Enfin, on m’a envoyée ici pour le faire, alors j’essaie de le faire, c’est tout. J’aurais pu... mais si ça n’avait pas été pour cela, je serais partie avec Sri Aurobindo, voilà. Ce n’est que pour ça que je suis restée. Parce qu’il y avait ça à faire et qu’il m’a dit de le faire et que je le fais... Autrement, on a beaucoup moins de limites sans le corps, quand on est parfaitement conscient: on peut voir une centaine de gens en même temps, dans cent endroits différents, comme le fait Sri Aurobindo maintenant.

Si j’ose dire, Sri Aurobindo est resté très conscient des choses matérielles?

Tout à fait. (Mère se reprend) Ah! tout à fait matérielles, non: à travers moi seulement. C’est à travers moi qu’il est conscient des choses matérielles, pas directement. Mais le physique subtil, il est très conscient; seulement ce n’est pas tout à fait la même chose. Pas tout à fait la même chose (Mère fait un geste flou), il y a une différence.

Par exemple, c’était assez curieux: il y a eu une sorte de... (comment dire en français?) spell – spell of illness [vague de maladie] sur l’Ashram, qui provenait surtout de la pensée des gens, de leur façon de penser. C’était tout à fait général et c’était horrible (c’était lugubre) de peur, de mesquinerie, de soumission aveugle, oh! Et alors tout le monde s’attendait[2]... Bref, l’atmosphère était comme cela: on voulait m’empêcher de sortir de ma chambre, il fallait que je me cache pour sortir de ma chambre! C’était dégoûtant. Eh bien, cette nuit-là, quand j’ai vu cette spell sur l’Ashram, Sri Aurobindo était couché, malade dans son lit. Il était comme je l’ai vu quand il était malade. (Autrement nous passons presque toutes nos nuits ensemble à faire des choses, à causer – c’est une espèce de dédoublement qui rend l’existence agréable – et presque toutes les nuits, nous les passons à faire ceci, voir cela, arranger telle chose, parler ensemble.) Mais ce jour-là, comme je me cachais pour sortir de ma chambre parce qu’on voulait m’empêcher de sortir (j’étais obligée de sortir avec ma robe de nuit sur moi! ) et qu’il y avait des gens à ma recherche pour... (riant) pour me refourrer dans mon lit (!) il était là, malade dans son lit – ça m’a beaucoup frappée. C’est donc que cela l’affecte tout de même dans sa conscience. Il était dans une sorte de transe et pas bien du tout. Ça n’a pas duré, mais enfin...

Oh! mais ce qui peut être collectionné là-dedans[3], pouah!

(silence)

J’espère que tu ne notes pas toutes ces choses désagréables que je suis en train de dire. Parce que ça, ce n’est vraiment pas encourageant.

Ce n’est pas encourageant, mais c’est utile. Cela fait partie de la bataille.

Oh! oui, ça, sûrement! (Mère rit)

Si on ne parlait que du succès... Et puis nous partageons ces difficultés, plus ou moins.

Ça deviendrait infiniment intéressant du jour où la victoire serait remportée. Mais si la victoire n’est pas remportée, pourquoi parler de tout cela? Ça fait encore une longue description de... failures (échecs).

Je ne crois pas au «failure».

D’un échouement... comme un bateau!

Un échec?

Ah! ce n’est pas un échec. Ce n’est pas un échec (Mère souligne très énergiquement), ce n’est pas un échec.

Un contre-temps.

C’est quelque chose qui n’aboutit pas parce que le moment n’est pas venu d’aboutir; mais ce qui est fait est fait. Ce n’est pas un échec: ce qui est gagné est gagné.

Mais je ne crois pas du tout que cela n’aboutisse pas! C’est forcé que ça aboutisse.

Pour le moment, cela ne m’a pas été dit. On verra. Personne (je veux dire personne ayant autorité) ne m’a annoncé que ce serait un échec. Mais enfin on verra.

L’évolution extérieure du monde va tellement vite – je parle des mécanismes scientifiques – que cela ne PEUT PAS être remis à des millions d’années. Il faut que l’intérieur rattrape tout cela?

Oui, c’est sûr, oh! oui.

C’est forcé.

* * *

(Peu après, il est question d’un livre sur Sri Aurobindo
que le disciple doit écrire[4])

Tu as vu Bharatidi[5]?

Non. Moi tu sais, je ne sors pas.

Elle a vu tes éditeurs à Paris, ils lui ont dit qu’ils attendent avec une impatience (Mère se moque) ton livre sur Sri Aurobindo...

Je voudrais bien!

... qu’ils comptent là-dessus, que ce sera «un grand coup» dans le monde, etc. Ils ont lancé L’Orpailleur comme un ballon d’essai, ils ont l’air content. Ils sont très-très impatients: ils disent que c’est le moment. «C’est le moment» – ce sera de plus en plus le moment, ça ils ne savent pas comment c’est! Ça commence seulement à être le moment.

Tu me disais l’autre jour de commencer ce Sri Aurobindo par n’importe quel bout...

Oui. Tu ne peux pas écrire comme ça?

Je ne sais pas, c’est peut-être un préjugé mais j’ai l’impression que ce livre doit venir d’un bout à l’autre.

Tiens, j’ai eu l’occasion hier ou avant-hier d’écrire une phrase sur Sri Aurobindo. C’était en anglais, quelque chose comme cela: «Dans l’histoire du monde, Sri Aurobindo ne représente pas un enseignement ni même une révélation, mais une ACTION décisive venue tout droit du Suprême.»

(silence)

Je te dis cela parce que, juste maintenant, comme nous parlions de ce livre et que tu disais que ça viendrait tout d’un coup et d’un seul bout, j’ai vu comme un globe, comme un soleil – un soleil de lumière très incandescente qui se répandait en poudroiement (le soleil avançait et son poudroiement venait au-devant de lui), comme ça (geste). Et ça venait vers toi, et puis ça a fait un cercle autour de toi, comme pour dire: «Voilà la formation.» C’était magnifique! Et il y avait là-dedans une chaleur créatrice! semblable à la chaleur du soleil, c’est-à-dire une puissance de Vérité. Et là-dedans, j’ai eu à nouveau cette même impression: ce que Sri Aurobindo est venu apporter, ce n’est pas un enseignement, ce n’est même pas une révélation, c’est une action formidable venue tout droit du Suprême.

C’est comme quelque chose qui se déverse sur le monde.

Et ce qu’il faudrait, dans ton livre, c’est donner cette impression – sans le dire. Donner l’impression, c’est-à-dire transmettre: transmettre cette lumière solaire.

(silence)

C’est vrai que nos moyens sont très pauvres. Parce que, ce que je viens de voir (que je vois encore en ce moment), si cela pouvait se traduire... ça te ferait une couverture de livre absolument admirable! Mais tout ce que l’on peut faire est plat-plat-plat. Les moyens sont pauvres, oh!

* * *

(Après une autre digression, Mère reparle de son expérience du 24 janvier 61 qui a déclenché par contre-coup toutes ces difficultés subconscientes:)

J’ai si bien compris après cette expérience... Parce que cela a été le point de départ d’un tel turmoil [bouillonnement] que, même physiquement, je me serais demandé: «Est-ce que j’ai rêvé ou est-ce que c’était vrai?» N’est-ce pas, après cela, il y a eu de telles secousses... Et de plus en plus, je comprends que c’est la préparation indispensable dans le monde matériel le plus matériel pour que cette expérience puisse s’installer d’une façon définitive, s’exprimer extérieurement, s’exprimer constamment.

C’est évident.

Si ça [cette expérience] restait d’une façon permanente, ce serait très près d’une toute-puissance. Sur le moment, l’impression était qu’il n’y avait absolument rien qui soit impossible; c’était vraiment la sensation d’une toute-puissance – ce ne l’est pas parce qu’il y a toujours une Toute-Puissance plus grande (mais ça, on le sait, n’est-ce pas, là-haut), mais dans le monde matériel c’était évidemment quelque chose de très, très, très différent de tout ce qu’on a vu-entendu et de tout ce qui vous a été raconté dans toutes les traditions qui ont été conservées – tout cela, ça paraît comme des balbutiements d’enfant à côté. A ce moment-là, c’était ça: le «Quelque chose» qui voit, qui décide, et c’est fait.

(silence)

Ce n’est pas resté.

C’est resté comme ça, là-haut, mais pas ici. Ça a donné une sorte d’assurance à la conscience physique, en ce sens que quand je vois quelque chose maintenant, je le vois avec une certitude; il n’y a plus d’hésitations: «Est-ce que c’est exact ou est-ce que ce n’est pas exact? Est-ce que c’est vrai, est-ce que...» – tout cela a disparu: quand je vois, il y a une certitude. C’est-à-dire que, dans la conscience matérielle, il y a vraiment un grand changement; mais pas, pas ce pouvoir – formidable, n’est-ce pas; je te dis: si c’était resté là, si j’étais tout le temps comme j’étais pendant ces heures de la nuit, eh bien, évidemment, il y aurait beaucoup de choses changées.

Mais ce doit être pour préparer; il faut un déblayage de beaucoup de choses pour que ça puisse s’installer. C’est logique, c’est très naturel.

Et naturellement aussi, ce qui est ennuyeux, c’est que les gens ne savent rien, ne comprennent rien, même ceux qui me voient tout le temps comme le docteur, par exemple: il n’est pas encore arrivé à comprendre et il a été tout d’un coup inquiet; il s’est imaginé que j’allais passer de l’autre côté. Et alors tout cela vous fait un gâchis dans l’atmosphère! qui ne vous aide pas du tout. N’est-ce pas, leur foi n’est pas suffisamment... (comment dire?) éclairée pour rester immobile et dire simplement: «Eh bien, on verra», sans question. Ils ne sont pas au-dessus des questions. Alors ça complique.

J’ai bien le sentiment (mais ça, ce sont de vieilles idées), le sentiment que si j’étais toute seule quelque part et que je n’aie pas à m’occuper des gens et des choses, ce serait plus facile. Mais ce ne serait pas la vraie chose. Parce que quand j’ai eu l’expérience [du 24 janvier], toutes les choses dont je m’occupe étaient présentes: c’était comme si la terre tout entière était présente à l’expérience. Ce n’est pas une individualité (Mère désigne son corps), j’ai de la peine à la trouver, l’individualité maintenant, même, même dans mon corps. J’y retrouve, dans ce corps, des vibrations subconscientes (conscientes et subconscientes) d’un monde, n’est-ce pas, d’un monde de choses. Par conséquent, ça ne peut se faire que sur une grande échelle, autrement c’est la vieille histoire... mais alors ce n’est pas le pouvoir ici: on s’en va. Oh! c’est... Ils n’imaginent pas, ces gens! ils ont fait tant d’embarras avec leur «départ»; ils ont voulu nous faire croire que c’était quelque chose de très extraordinaire – c’est enfantin. C’est... c’est un travail d’enfant, c’est rien du tout. S’en aller! il n’y a qu’à faire poff! comme on fait dans l’eau, un coup de talon, et puis on remonte, et puis ça y est, c’est fini. (Mère rit)

C’est comme toutes leurs histoires d’attachement, de désir – mon Dieu! mais c’est rien tout cela! c’est... Parce que, imagine-toi, dans toute cette horreur de subconscient, pour tout ce qui a trait à mon corps, je n’ai pas encore eu une fois la conséquence d’un désir – j’ai toujours eu la conséquence de la lutte contre la résistance inconsciente et malveillante de la vie. Mais pas une fois, ce n’est venu comme cela (geste montrant quelque chose qui ressort d’en dessous) me dire: «Tu vois, tu avais un désir, et voilà le résultat.» Pas une fois. Très-très sincèrement.

Mais ce n’est pas vraiment ça, la difficulté – la difficulté, c’est le monde qui n’est pas prêt! C’est la substance dont on est fait (Mère touche son propre corps) qui participe au manque de préparation du monde – naturellement! c’est la même chose, c’est tout pareil! C’est tout pareil. Il y a peut-être, dans ce corps, un petit peu plus de lumière, mais tellement peu que ce n’est pas la peine d’en parler – c’est tout la même chose... Oh! un esclavage sordide[6].

(silence)

Je voudrais que tu aies du temps pour écrire ton livre, parce que je sens que Sri Aurobindo est intéressé: ça venait de lui, ce soleil qui est arrivé tout à l’heure. Je sens qu’il est intéressé et qu’il a confiance que tu peux le faire.

Qu’est-ce que tu as relu?

«Les Essais sur la Guîta».

Ah! ça, c’est le trésor. C’est une mine!

«Le Secret du Véda», en partie, et puis deux choses parce qu’elles contiennent beaucoup de lettres de Sri Aurobindo: j’ai relu le livre de Z[7] sur Sri Aurobindo, parce qu’il y a énormément de lettres, et...

Oui, seulement malheureusement il a tripoté, he has tampered with it [il a altéré].

...Ses lettres?!

Dans ces lettres, Sri Aurobindo avait fait des déclarations à mon sujet, et Z les a enlevées. (Mais enfin, pour ton livre, cela ne fait rien parce que je ne tiens pas du tout qu’aucune déclaration à mon sujet paraisse.)

Mais Z n’est pas honnête. Il n’a pas été honnête du tout... Nous avons été obligés d’intervenir une ou deux fois parce que ses coupures étaient telles qu’il déformait le sens. Alors nous lui avons dit (pour le livre qui a été publié ici): «Nous ne publierons pas à moins que vous ne rétablissiez.»

(silence)

Et puis j’ai relu les «Evening Talks» [Conversations du soir) de A.P.

Oh! là aussi, il y a beaucoup de... Moi, je n’étais pas là, alors je ne sais pas ce que Sri Aurobindo disait, mais j’ai une sorte de sensation... Mais alors, tout dernièrement, ils ont voulu publier dans Mother India[8] la même chose, mais «Conversations» avec moi, notées par A. Heureusement qu’on me les a envoyées: j’ai tout coupé. C’était d’une platitude, mon petit! Oh! c’était dégoûtant. J’ai dit: «C’est impossible. Je n’ai jamais parlé comme ça, jamais!» C’est plat-plat-plat, avec une compréhension verbale et superficielle et oh! c’est horrible, horrible... Ce qui passe à travers les gens rabaisse terriblement, terriblement – ça vulgarise, ça rabaisse. Enfin... Il n’y a que Sri Aurobindo qui peut parler de Sri Aurobindo. Et leurs notes, c’est malgré tout du Sri Aurobindo à la sauce Z, ou du Sri Aurobindo à la sauce A. D’autant plus, aussi, que selon les gens à qui il écrivait, Sri Aurobindo écrivait de façon très différente (geste montrant des niveaux différents).

Enfin, si tu penses que le «temps» va s’arranger, ça va s’arranger.

Non seulement j’y pense, mais j’y tiens.

(Mère se lève pour sortir)

Alors, demain, je descends[9]: distribution de mouchoirs – pour essuyer les larmes! (Mère rit comme une petit fille malicieuse, puis sort.)

@

[1]. Barringtonia speciosa

[2]. Notons qu’une disciple, quelques jours plus tôt (la nuit du 12 février exactement) a fait un rêve symbolique tout à fait typique où elle voyait près de la porte de l’Ashram tous les disciples assemblés avec un air consterné comme si quelque chose était arrivé à Mère.

[3]. Dans le subconscient.

[4]. Sri Aurobindo et la Transformation du Monde, un livre qui avait été demandé au disciple par les Éditions du Seuil et que celles-ci refusèrent plus tard sous prétexte qu’il n’était pas conforme à l’«esprit de la collection». Ce livre ne verra jamais le jour. Le disciple en écrira un autre, plus tard: «L’Aventure de la Conscience».

[5]. Une ancienne disciple (Suzanne Karpelès), membre de l’École Française d’Extrême Orient.

[6]. Il existe un enregistrement de cette conversation. La suite n’a pas été conservée.

[7]. Un ancien disciple.

[8]. Une revue mensuelle publiée à l’Ashram.

[9]. Le dimanche qui précède chaque Darshan (ce 21 février, Mère aura 84 ans), Mère distribue saris, serviettes ou mouchoirs aux disciples.

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