30 avril 1965
J'ai passé une partie de la nuit dans tes chambres – tu ne le savais pas?... Comment as-tu dormi?... Comme d'habitude.
Je ne sais pas.
Comment dire... (souriant) c'était un service d'inspection des conditions «sanitaires spirituelles» des différents logements (!). Je le dis de cette façon, mais c'était assez curieux; c'était comme une force, oui, ou une sorte de conscience qui venait voir les différents locaux du point de vue de la santé spirituelle – c'était assez curieux, intéressant. Ça avait commencé par une visite de mes propres chambres, ici; puis j'ai demandé l'explication du principe, si l'on peut dire, sur lequel se fondait cette inspection, et quand l'explication a été donnée, j'ai dit: «Eh bien, allons voir chez Satprem justement.» Et j'ai même eu une sorte d'impression que tu ne savais pas (note que je n'en sais rien en fait, c'est seulement ce que j'ai vu cette nuit) que le grillage anti-moustique que l'on t'avait mis est le mien, celui qui était ici autrefois.
Oui.
Ah! tu le sais.
Et alors, cette force (c'était une force, c'était un être, c'était une action, c'était... – pas un être humain) disait: «Oh! mais il est dans des conditions exceptionnelles», quand j'ai parlé d'aller chez toi. «Ah! ai-je dit, pourquoi?» – «Oh! il a ce grillage, et tout

 

l'âir qui passe – l'air subtil – s'imprègne de ton atmosphère avant d'entrer.» (Mère rit) J'ai dit: «Bien.»
C'était de bonne heure ce matin, entre trois et quatre heures, tu dormais.

 

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