3 juillet 1965
Après la lecture du dernier «Commentaire sur les Aphorismes1»:
C'était tellement ennuyeux que j'en avais mal au cœur.
(protestations du disciple)
Enfin, ça ne fait rien. Pour moi, c'est très différent: les choses, toujours, me paraissent vieilles, appartenir à un passé qui est loin derrière. Surtout ces jours-ci... Par exemple, ce rhume (Mère est très enrhumée), j'ai vu clairement pourquoi je l'ai attrapé (extérieurement, la raison était très simple: celui qui prépare mes cartes est enrhumé et en prenant ses cartes, j'ai pris le rhume), mais pourquoi l'ai-je pris vraiment? Eh bien, cela correspondait à un mouvement en flèche de la conscience des cellules, et alors naturellement, un décalage: tout ce qui refusait (refusait ou était incapable – on a plutôt l'impression de choses somnolentes qui ne tiennent pas beaucoup à faire des progrès) se décale, et alors naturellement ça se manifeste par un désordre.
Bien.
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