19 janvier 1966
(Mère copie dans son gros cahier blanc quelques vers de sa traduction de «Savitri».)
... Près de ma plume, il y a un petit disque de la lumière de Sri Aurobindo, qui scintille-scintille... Je vois ça plus que mon écriture. Ce n'est pas plus grand que ça (5 cm), et ça brille, ça brille – de la lumière bleue, de ce bleu argenté qui était le bleu de Sri Aurobindo. Ça brille, ça brille, et ça suit mes doigts1.
Et quand je parle, que je dis des choses qui «viennent», il y a deux disques (je ne sais pas pourquoi). Il n'y en a pas un, il y en a deux, et ils sont plus gros: comme ça (environ 10 cm), l'un au-dessus
1. Mère avait déjà fait une remarque semblable l'année passée. Voir Agenda VI, conversation du 6 novembre 1965, p. 302.

 

de l'autre. Quand je raconte une expérience, par exemple, ou que je réponds à une question, il y en a deux, un peu plus gros.
Et quand je me concentre sur quelqu'un en appelant le Seigneur, alors généralement, à côté de l'épaule (geste entre la tête et l'épaule de la personne), il y a une grande lumière dorée comme cela, qui scintille-scintille, brille-brille, fort, fort, pendant tout le temps. Et quand la lumière s'en va, la concentration s'en va.
Mais juste maintenant, c'était amusant, c'était tout petit comme ça; ça suivait ma plume. Maintenant c'est fini, parti! (Mère rit)
Hosted by uCoz