15 mars 1969
(Mère écoute la traduction anglaise des «Notes sur le Chemin» pour le prochain Bulletin, puis remarque à la fin de la lecture:)
C'est absolument comme si j'étais enrobée d'une couche de coton!... (Riant) C'est peut-être pour me reposer!
(À Nolini) Ce n'est pas assommant? It's useless, no? [c'est inutile, non?]
(Nolini:) Oh no! it's very nice. It's something more than words [oh! non, c'est très joli. C'est quelque chose de plus que des mots].
No, truly, I am not fishing for compliments; I sincerely say that it's a bore, no?... [non, vraiment, je ne cherche pas les compliments (!) mais sincèrement je dis que c'est assommant, non?]
1. Il existe un enregistrement de cette conversation.

 

(Nolini:)No!
Ils vont dire: Mère commence à radoter1.
(Nolini rit et sort)
Quoi de neuf?
(le disciple reste silencieux à considérer le «very nice»)
Cette Conscience, elle a une imagination fantastique!... Elle me fait voir toutes sortes de possibilités fantastiques pour ce qui se passera dans l'avenir. Comme, par exemple, pour une femme, au lieu de mourir, de renaître dans son propre enfant... Que les choses ne soient pas comme elles sont maintenant, qu'il y ait la capacité de former l'enfant avec, non pas le «complément matériel», mais un complément spirituel («spirituel», c'est une façon de parler: un complément d'une force invisible), et qu'au lieu de mourir et d'entrer dans un autre corps, on puisse former soi-même, avec les cellules les plus développées de son être, l'être dans lequel on revivra... C'est une idée, non!
Et c'est venu de très bonne heure le matin (c'est toujours à ce moment-là), mais avec tous les détails et une INTENSITÉ de vie extraordinaire!... N'est-ce pas, dans le corps, les cellules qui sont en train de se développer autant qu'elles peuvent, de devenir de plus en plus conscientes, au lieu de se désagréger quand l'ensemble n'est pas suffisant pour exprimer la plénitude de la vie, que ce soit INTÉRIEUREMENT que toutes ces cellules se rassemblent pour former un nouveau corps avec une matière supérieure à la matière ordinaire.
C'était si intéressant que j'ai regardé cela pendant des heures ce matin, et dans tous les détails.
Mais c'est justement le genre de choses que l'on ne peut pas dire, qu'il faudrait FAIRE. Les dire, ça ne sert à rien du tout! C'est le faire, qu'il faut.
C'est venu comme cela... Ça vient comme une pluie! C'est curieux2.
(silence)
1. Nous ne diffuserons pas l'enregistrement du début de cette conversation.
2. Le fragment suivant a été omis de l'enregistrement.

 

Tu n'as rien à dire? Tu as des nouvelles? Tu n'as pas autre chose à dire, plutôt? Rien.
Il y a un mot de ma mère [ici, le disciple lit une lettre expliquant la guérison subite de sa mère alors que l'on craignait un cancer: «Mon état est devenu subitement normal, et je n'ai pas douté de l'intervention de Mère...»].
C'est bien...
(long silence)
C'est comme si cette Conscience avait apporté avec elle tout un nouveau champ d'expériences possibles dans le domaine très matériel, avec une... (comment dire?) une suppression d'un certain nombre de choses que les hommes ont déclaré impossibles; comme si elle avait supprimé cette impossibilité et dit: «Ça, ça, ça et ça, c'est possible.» Et alors, l'horizon est extraordinairement élargi.
Mais il faudrait le vivre concrètement1.
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