11 octobre 1969
(Mère commence par traduire en français les messages qu'elle a donnés à Indira, notamment: «La valeur de l'homme est plus importante que le parti auquel il appartient... La grandeur d'un pays ne dépend pas de la victoire d'un parti mais de l'union de tous les partis.»)
Tu sais qu'il y a une phrase de Sri Aurobindo qui dit exactement la même chose...
Tiens!
1. Il existe un enregistrement de cette conversation.

 

Je m'étais demandé si l'on ne pourrait pas le publier aussi...: «Les hommes libres dans leur mental et libres dans leurs habitudes ont une âme trop forte pour être les esclaves de leurs sentiments de parti et un mental trop robuste pour se soumettre à ce qui demande le sacrifice de leurs principes sur l'autel de la commodité. C'est seulement dans une nation servile et non accoutumée aux habitudes des hommes libres que le parti devient un maître au lieu d'être un instrument.»
C'est bien! Où était-ce?
Dans un article qui s'appelle: «Les partis et le pays», en 1908.
Oh! longtemps avant que je le rencontre. C'était quand il écrivait dans les journaux1...
*
* *
Alors, qu'est-ce que tu as à me raconter?
A.R. (le guérisseur), au lieu d'aller se guérir sur la plage, est allé à Thirouvannamalai2!...
C'est demain qu'il doit aller à la plage.
Je ne sais plus qui l'a rencontré au Bureau de Poste juste avant son départ, mais on m'a dit: «Oh! il était excité.» – Lui, excité! C'était tout à fait étonnant, il était excité.
Il n'y a rien à voir là-bas.
Ah! oui, c'est M qui l'a rencontré. Il a demandé à M: «Comment se fait-il que Maharshi se soit laissé mourir d'un cancer?» Alors M lui a répondu que quand il était encore vivant, quelqu'un lui avait demandé pourquoi il laissait ce cancer, et il a répondu: «Oh! le corps lui-même est un cancer»... Alors il paraît que A.R. était indigné.
Il y a de quoi.
(Mère rit)
Moi, je l'ai vu, ce Maharshi3...
1. L'enregistrement du début de cette conversation n'a pas été conservé.
2. Le lieu où habitait un «sage» du Sud de l'Inde, Ramana Maharshi, mort d'un cancer en avril 1950.
3. En 1948 ou 1949.

 

Tu l'as vu?
J'ai passé une demi-heure en méditation là-dedans, et puis j'en ai eu assez et je suis parti. Tu comprends, on baignait... c'était la paix, la paix, la paix, et puis encore la paix – et puis après?... Ça me semblait tout à fait inconsistant. Pour moi, ça n'avait aucun sens matériel.
Ah! mais le but était de se retirer de la Matière. Le but était de se retirer là (geste de tirer toutes les énergies vers le haut) et de rejeter la Matière, comme tous les illusionnistes, n'est-ce pas. Et c'est la suite du bouddhisme aussi.
(silence)
Alors, c'est demain qu'il va à la plage1?
Oui. Il me disait: «Mon inquiétude, c'est que cela peut prendre longtemps (si ça réussit), et j'ai un temps limité dans l'Inde.» Je lui ai répondu: mais pourquoi voulez-vous que cela prenne longtemps!...
(Mère ne dit rien)
Je lui ai d'ailleurs dit que tu avais «fait le nécessaire2», mais ça n'a pas eu l'air d'entrer dans sa conscience.
Oh! il est très comme cela (Mère fait un geste autour de sa tête, indiquant que A.R. est enfermé dans sa réalisation).
Tu sais que je me suis fâché?
(Mère rit)
Je t'ai souvent dit que quand je parlais aux gens, quelquefois il y a quelque chose qui s'empare de moi et je parle avec brutalité; eh bien, tout d'un coup, ça m'a pris; et pourtant, j'ai vraiment de l'affection pour cet homme.
Qu'est-ce que tu lui as dit?
1. Dans une hutte isolée pour tenter sa «dernière conquête» sur la maladie.
2. Quand Mère avait appris qu'il avait cette hernie et voulait tenter sa guérison, Mère s'était concentrée sur lui.

 

C'était à propos du gouvernement. Tu sais qu'il voulait voir les gens du gouvernement de l'Inde, et je lui avais transmis ton message en lui disant qu'il n'y avait rien à faire avec ces gens-là. Alors il insistait, il disait: «Mère dit, mais moi, je pense», et puis «moi, je pense» et puis... Alors, la colère a commencé à me prendre et je lui ai dit: «Écoutez, voilà cinquante ans que Mère est ici et qu'elle s'occupe des gens de l'Inde, est-ce que vous croyez qu'elle ne sait pas un peu mieux que vous?...» Je me suis un peu fâché, et puis tout d'un coup, j'ai planté mon doigt au creux de sa poitrine et je lui ai dit: «Monsieur A.R., il vous manque une chose, c'est d'avoir compris qui était Mère.»
C'est ça qui l'a agité! (Mère rit beaucoup) Pauvre!...
Oh! je regrette. J'étais désolé parce que je l'aime bien, cet homme.
Et quelle a été sa réaction?
Il a été très gentil, je dois dire. Il m'a dit: «Mais moi, je suis venu pour comprendre justement; s'il n'y avait pas à comprendre, je ne serais pas venu ici.» II a été très gentil; c'est moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, c'est venu comme cela.
(Mère rit) C'est cette Nouvelle Conscience.
Tu crois?
Elle est comme cela, oui!
Je te l'avais dit, j'avais arrangé pour qu'il rencontre N.S., et ça ne s'est pas fait.
Mais alors, j'ai eu la perception après. Parce que, quand cet homme parle, je sens toujours la Vérité qui parle, toujours, vraiment je sens que ça coule de source; mais quand il me parlait de cette histoire du gouvernement de l'Inde, je sentais que ce n'était pas la Vérité qui parlait (c'est d'ailleurs pour cela que j'ai commencé à n'être pas content), et après, tout d'un coup, j'ai perçu que ce n'était pas lui qui parlait, mais que ce devait être la formation mentale de ces gens de la «Divine Life Society» [Société de la Vie Divine] qui t'ont envoyé une lettre de recommandation pour lui. J'ai l'impression que c'est leur formation mentale.

 

C'est cela.
Il n'y a rien à faire avec ces gens du gouvernement. Ils sont encore en plein dans le Mensonge, c'est-à-dire que l'on gouverne avec le Mensonge. Ils n'ont pas encore renoncé au mensonge, alors-Pourtant, cette Indira, elle est gentille, elle fait ce qu'elle peut. Tu l'as vue, non?...
Je me suis bien gardé d'aller dans cette foule.
Elle fait ce qu'elle peut1.
(silence)
Tu n'as rien d'autre?
Il y a aussi des nouvelles de P.L.
Ah! donne.
Une lettre un peu découragée parce qu'il est victime de toutes sortes de machinations vexatoires au Vatican...
Oh! oui... Tu sais, entre nous (il ne faut pas le lui dire), mais il a été en grand danger après avoir parlé2, et ça m'a donné du travail pendant plusieurs jours – longtemps. J'ai travaillé-travaillé-travaillé pour rendre impossible qu'ils fassent... quelque chose de radicalement mauvais. Il l'a échappé belle. Ça a été presque miraculeux qu'on ne l'ait pas fait disparaître – ils savent très bien faire ça. Alors...
(lecture de la lettre de P.L.)
Tu lui donneras ça (Mère tend un paquet de «bénédictions»), tu lui dis que c'est un symbole de ma présence constante.
Tu m'avais dit qu'il y avait deux évêques qui avaient donné leur démission? Est-ce qu'on les a excommuniés?
J'ai l'impression, oui, mais3...
(silence)
1. Le fragment qui suit a été omis de l'enregistrement.
2. Au cours de la réunion du comité pour les Réformes de l'Église. Voir conversation du 26 mars 1969.
3. L'enregistrement reprend ici.

 

Il y a deux ou trois jours, j'ai lu un Aphorisme de Sri Aurobindo (tu le connais peut-être). Je ne me souviens plus des mots, mais il dit que le Christ était venu pour purifier l'humanité et qu'il n'avait pas réussi, et il avait dit qu'il reviendrait, mais cette fois en tenant le glaive de Dieu...
169 – Le Christ est venu dans le monde pour purifier, non pour accomplir. Il a lui-même prévu l'échec de sa mission et la nécessité de revenir avec le glaive de Dieu en main dans un monde qui l'avait rejeté.
On m'a demandé ce qu'était le «glaive de Dieu» (!) J'ai dit que c'était le Pouvoir irrésistible.
(silence)
Oh! on m'a raconté ces jours derniers une histoire effroyable – dans quel bas-fond l'humanité est descendue... c'est incroyable. Est-ce que tu as été au courant de cette histoire du massacre des petits phoques?
Quand les phoques naissent (une certaine espèce de phoques), ils sont tout blancs (et pendant quelques semaines, ils sont tout blancs), puis ils perdent leurs poils et ils deviennent gris – gris ou jaunâtres, comme le père et la mère. Or, c'est devenu la mode de se mettre des manteaux de fourrure toute blanche. Alors, il y a des gens... c'est organisé par un commerçant quelconque... (les phoques se réunissent au moment de la naissance, ils se réunissent à un endroit, là, dans le Nord, dans une île, par milliers, et chaque mère donne naissance seulement à un enfant). Alors, ces gens vont avec des bateaux et tout ce qu'il faut, et quand ces phoques sont nés, ils les tuent – des milliers à la fois. Il faut une dizaine ou une quinzaine de peaux pour un manteau... Et ils massacrent ça. Et alors, pour que ce soit une tuerie bon marché, tu comprends, que ça ne coûte pas cher, on donne des coups de bâtons sur la tête de l'animal, puis ils ont un grand coutelas et ils coupent la peau là, et ils enlèvent la peau quand ils sont encore vivants...
C'est-à-dire... il paraît qu'ils hurlent, n'est-ce pas, ils ne sont pas morts. Il paraît que c'est...
Ce qui est arrivé, c'est qu'un reporter de la télévision est allé par-là sans savoir du tout ce qu'il y avait (il y allait pour autre chose), puis il est tombé là-dessus. Il a été tellement épouvanté, n'est-ce pas, tellement dégoûté qu'il a résolu de le faire cesser. Et depuis peut-être deux ans, il fait une campagne dans le monde entier – par

 

la télévision, par toutes sortes de moyens – pour que les gens interviennent. On avait fait une forte pression sur le Premier Ministre (c'est au Nord du Canada et au Nord de la Norvège, je crois, des îles qui sont toujours gelées), et on avait obtenu du Premier Ministre du Canada (ils sont charmants!), qu'au lieu de les soi-disant tuer à coups de bâton, on leur jetterait du mazout, parce que c'est un asphyxiant qui agit vite... Mais les gens ont trouvé que c'était trop cher, alors ils ont demandé (tu sais, c'est incroyable de bas-fond!), ils ont été redemander au Ministre d'enlever son interdiction – et il l'a enlevée! Il a permis qu'on les massacre comme cela... Il paraît que les mères (il y a des mères, n'est-ce pas, elles viennent d'accoucher), les mères qui sont en train d'allaiter les enfants essayent de les défendre – alors on leur crève les yeux pour qu'elles ne voient plus ce qui se passe... C'est-à-dire que quand on m'a dit cela, j'ai vu une humanité qui sombrait dans un... un gouffre d'ignominie.
Alors on m'a apporté des cartes (ils sont en train de préparer un nouveau mouvement), des cartes avec de grandes photos – ces petits, si tu savais comme ils sont gentils! et intelligents! Ils sont épatants. Et j'avais vu la photo avant de rien savoir de l'histoire; je regardais, j'ai dit: «Oh! quel joli petit!» Et j'ai vu tout de suite: réceptif, admirable, un admirable gosse! Alors, il y a des photos de ces petits, il y a le portrait du forban qui arrange tout, et il y a le portrait du reporter, et puis des cartes sur lesquelles il y a le portrait d'un de ces petits et, en haut, en français et en anglais: «Laissez la vie aux petits phoques.» Comme cela. Et puis la place pour le nom et la signature. Et au dos de la carte, une place si l'on veut mettre quelque chose. On m'a demandé si je voulais signer. J'ai dit oui. Il y en avait une adressée au Ministre des Pêcheries en Norvège, une autre au Ministre des Pêcheries au Canada, et puis au Premier Ministre du Canada. Alors j'ai mis mon cachet: «La Mère, Ashram de Sri Aurobindo», et je n'ai rien mis du tout, j'ai laissé la phrase, et j'ai signé. Et on va leur envoyer.
Mais quand on m'a raconté cela... Pourquoi-pourquoi?... Et ces femmes qui portent ça... la douleur de tous ces animaux, l'horreur, l'épouvante de tous ces animaux – elles portent ça sur leur dos. Et ça ne leur donne pas des rêves!... C'est incroyable.
Il paraît que c'est la mode d'aller au bal avec une petite écharpe faite de deux ou trois peaux de ces pauvres bêtes...
Les hommes deviennent fous!
Naturellement, là-haut [dans le Nord], il y a ça [ce genre de sauvagerie]. C'est seulement UN exemple, une sorte de résumé. Mais cette conscience IGNOBLE, elle est partout sur la terre... Ça, je l'ai

 

vue comme cela. Seulement, c'est quelque chose qui s'est comme cristallisé pour réveiller la réaction. Oh! ces petits...
Les phoques sont des animaux très évolués, ce ne sont pas parmi les inconscients. Il y en avait un sur la couverture, avec des yeux qui vous regardaient comme cela, il était délicieux!...
(silence)
Alors, cette histoire m'a mis en rapport avec tout cela. C'est le signe que ça va s'en aller.
Oui
C'est en Suisse qu'ils ont commencé le mouvement (c'est un reporter suisse), et c'est Z qui m'a rapporté l'histoire. Z lui a dit qu'elle revenait dans l'Inde, alors il lui a donné tout un paquet de cartes en lui disant: «Oh! si l'Inde protestait, ça aurait du poids.»
(le disciple pense au Tibet mais ne dit rien)
Ce n'est pas tant pour les pauvres petits parce qu'ils ont une protection spéciale (tout ce qui est conscient en eux est comme cela, choyé). C'est l'ignominie de l'humain... Il faut qu'ils deviennent conscients de leur ignominie... Ils trouvent ça tout naturel.
Ce monde, il est révoltant d'un bout à l'autre. Il n'y a rien – je n'en garderais rien de ce monde, rien.
(Mère rit)
Non, ça, ce n'est pas révoltant (Mère pose sa main sur un bouquet de roses près d'elle). Ça, c'est... c'est une adoration vraiment-vraiment belle.
Oui, sans les humains, c'est très bien.
Oh! ce sont les humains, parce que même les animaux ne sont pas si dégoûtants.
Pas du tout.
Une bête comme un tigre ou un lion ne tue que quand elle a faim. Mais pour gagner de l'argent – c'est pour gagner de l'argent...

 

Les femmes, c'est de l'inconscience; je suis sûre que l'immense majorité de celles qui les portent, si on leur disait: vous êtes en train de porter sur vous la peau qui a été arrachée d'un animal vivant qui hurlait, ça leur donnerait des cauchemars – l'immense majorité. Il n'y en a que très peu qui diraient: qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse! Très peu. Mais ce sont les brutes qui s'enrichissent.
(silence)
Il y a une histoire qui s'est passée il y a beaucoup-beaucoup d'années, mais à cause des petits phoques, je m'en suis souvenue. Il y avait l'une des parentes de K (je crois que c'était sa tante), qui est morte du choléra (je la connaissais, elle m'avait connue avant; elle était partie, elle était allée je ne sais où et elle a attrapé le choléra, et elle est morte). Et quelque temps après, une nuit, je ne sais plus où j'étais, mais tout d'un coup, je me suis trouvée tout entourée d'une foule immense de gens qui criaient, protestaient; puis tout d'un coup, elle est sortie de cette foule, elle est venue à moi et elle . m'a dit: «Ce sont tous ceux qui sont morts du choléra qui viennent vous demander POURQUOI c'est comme cela?»... Et ça m'avait beaucoup frappée, beaucoup-beaucoup, parce que tu sais... C'était noir de gens, une foule immense, et puis dans la nuit comme cela, et puis elle est venue vers moi et elle m'a dit ça...
Naturellement, c'est seulement UNE des misères au milieu de tant. Seulement c'est une misère qui est très brutale, ça vient d'une façon très brutale, c'est pour cela... Et quand on m'a raconté cette histoire des petits phoques, je me suis tout d'un coup souvenue que je me trouvais là, comme cela, et ces milliers de gens disaient: «Pourquoi permet-on une chose pareille?... Pourquoi est-ce qu'on permet?»
(silence)
C'était toujours ce que Bharatidi disait; elle disait toujours: «C'est le Divin le plus coupable, c'est Lui qui permet toutes ces horreurs!» (Mère rit)
Elle l'a dit une fois quand on préparait une pièce que l'on a jouée ici1 (je ne sais pas si tu étais là). Il y avait celui qui était le «chef des montagnes» et le «chef de la vallée», et puis une incarnation du Divin. Les deux chefs se disputaient et une incarnation du Divin est arrivée, et quand il a voulu arrêter leur bataille, ils l'ont tué. Et quand ils l'ont eu tué, tout d'un coup ils se sont éveillés à la conscience de l'horreur de ce qu'ils venaient de faire, par le fait qu'ils
1. Le Sage, en décembre 1953.

 

l'avaient tué. N'est-ce pas, quand ils ont commencé à se battre, il a fait nuit, et cette Incarnation est venue entre eux pour les empêcher, et ils ne l'ont pas vu et ils l'ont tué... C'était une histoire comme cela, nous avions joué cela. Et on distribuait les rôles, etc., et c'est par Bharatidi que l'on avait eu cette pièce. Alors elle était là et elle m'a dit à ce propos: «Mais c'est le Divin le plus grand coupable! c'est tout naturel qu'il souffre puisque c'est Lui qui a permis que les hommes soient comme cela!» (Mère rit) Ah!...
(long silence)
Ces petits phoques, ça m'a occupée une nuit. Et alors, la première action (la Force naturellement est allée là-bas tout de suite), mais la première tentative a été de demander à l'espèce phoque (la conscience) de changer la place de leur accouchement, d'aller dans un endroit où les gens ne peuvent pas aller, difficile à atteindre (ils allaient là parce que c'était moins froid pour les tout petits). Alors, je ne sais pas... Ce serait intéressant si ça avait réussi... Une forte pression pour que l'esprit phoque agisse sur les animaux et fasse que les mères aillent ailleurs, choisissent un autre endroit que les hommes ne connaîtraient pas (au moins pour un ou deux ans, le temps de réagir).
Mais ce qui est intéressant (c'est évident, mais...). Pour ceux qui pourraient s'élever à cette Conscience, c'est une expérience intéressante à avoir: dès que l'on a dépassé la zone de conscience humaine même la plus haute, quand on est au-dessus, tout esprit de vengeance et de punition disparaît ABSOLUMENT – absolument. C'est impossible à sentir... C'est... Ça paraît être un moyen mensonger de réagir, de guérir: au lieu de guérir, on perpétue la vibration en la changeant de direction.
Mais là-haut, c'est absolument impératif: ça n'existe pas, c'est impossible.
(silence)
Il faut du temps1...
1. Il existe un enregistrement de cette conversation.

 

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