2 juin 1971

(À propos des difficultés du disciple.)

Moi, j’avais senti chez toi une partie de la conscience – une partie très extérieure, très superficielle – qui tirait.

Oui, c’est cela.

Et je me disais: comment se fait-il?...

Quand c’est venu, j’ai toujours dit: les choses sont conduites, par conséquent il y a une raison et j’ai quelque chose à apprendre. Mais je vois que c’est réellement quelque chose qui est intransformable.

Il faut le rejeter de la nature. N’est-ce pas, c’est quelque chose qui doit de vie en vie se transformer – il faut que ce soit en dehors de ta personnalité.

(le disciple pose sa tête sur les genoux de Mère, qui se penche pour l’embrasser)

J’ai beaucoup souffert... Puissè-je te servir, Mère.

C’est ce qui, dans le passé, doit disparaître, qui s’accroche désespérément – en chacun sous une forme différente[1].

(Mère plonge, respiration haletante, cherche à parler à moitié en transe sans y parvenir)

... Ne vouloir que ce que Dieu veut.

(Puis Mère ferme les yeux et sourit, les paumes ouvertes, et plonge)

S’accrocher au Divin comme cela (poings fermés). S’accrocher... (Mère a des larmes aux yeux, elle halète)... afin que ce soit le Divin qui nous porte. C’est tout.

(Mère cherche à parler à moitié en transe)

... Tout, il faut être tout une aspiration intense-intense, constante[2]...

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[1]. L’enregistrement du début de cette conversation n’a pas été conservé.

[2]. Il existe un enregistrement de cette conversation.

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