9 décembre 1972

(Mère caresse les fleurs que Sujata lui a apportées.)

Mon rhume continue...

(Satprem:) Mais tu as l’air mieux, douce Mère.

Oui. Ce n’est pas un «rhume».

Oui, je m’en doute... J’ai eu l’impression qu’il y avait un cyclone... un vrai cyclone au-dedans.

(Mère rit) Il y A EU un cyclone au-dedans.

(silence)

C’est évident. Tout est combiné pour qu’il n’y ait... (je ne sais pas comment dire en français) reliance, qu’il y ait le point d’appui seulement sur le Divin. Et le «Divin», on ne me dit pas ce que c’est – voilà! admirable!... Tout le reste s’écroule, seulement le... le... le quoi? Le Divin, quelque chose – quoi?...

On sent. Il n’est pas question de le décrire ni de le définir ni... rien de tout ça.

(silence)

C’est comme une tentative pour vous faire sentir qu’il n’y a pas de différence entre la mort et la vie. Voilà. Que ce n’est ni la mort ni la vie – ni ce que nous appelons la mort, ni ce que nous appelons la vie – , c’est... quelque chose.

Et ça, c’est quelque chose de Divin.

Ou plutôt, c’est notre prochaine étape vers le Divin[1].

@

[1]. Il existe un enregistrement de cette conversation.

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