1er juillet 1972

Est-ce que tu aimes la patience?

(Mère tend sa guirlande de «patience»)

Oui, on dirait que c’est utile.

Qu’est-ce que tu as à me dire?

Tu as trouvé la nouvelle attitude?

Je ne sais pas.

Je ne suis plus la même personne, je ne sais pas.

Tout-tout, toutes les réactions sont nouvelles. Mais je ne trouve pas... La seule chose est que, à chaque minute, j’ai l’impression de m’ACCROCHER au Divin. C’est le seul salut.

Et le corps est comme cela.

Le corps a cette expérience que sans le Divin, il... s’écroulerait. Voilà.

En fait, il a de plus en plus l’impression qu’il n’existe pas – qu’il n’y a pas de personnalité séparée (Mère touche la peau de ses mains).

Mais il sent très bien que c’est une conscience de transition – quelle sera la conscience finale? ça, je ne sais pas.

(silence)

N’est-ce pas, le corps demande au Divin: «Donne-moi conscience.» Et alors c’est comme une réponse (une réponse sans paroles): «Pas encore, tu ne voudrais plus vivre séparé.» Comme cela. Que le corps, s’il avait la pleine conscience de la Présence divine, il ne voudrait plus, il ne voudrait plus avoir la conscience séparée.

Évidemment, il y a encore beaucoup de progrès à faire.

(silence)

Tu n’as rien à demander? Je n’aime pas parler.

Oui, douce Mère.

Ce qui reste de la conscience personnelle se sent si stupide!... Et alors, quand je suis comme cela (geste immobile dans le Seigneur)... comme cela, c’est bien.

(Mère plonge)

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