4 novembre 1972

Tout le subconscient... (geste qui remonte d’en bas).

(silence)

Et puis... comment dire?... Ce n’est pas une sensation, ce n’est pas une connaissance, c’est une espèce de... (Mère palpe l’air), on ne pourrait pas dire une conviction: c’est une certitude – une certitude dans la perception – qu’il y a une Béatitude... qui est là, PRÊTE POUR NOUS, et qu’il y a tout un monde de contradictions refoulées dans le subconscient qui vient, comme ça, pour nous empêcher de la sentir. Alors... On pourrait dire que c’est un champ de bataille, mais dans un calme parfait.

C’est impossible à décrire.

Impossible à décrire.

Alors si je ne bouge pas et que j’entre dans cette Conscience, le temps passe avec une rapidité formidable et dans une espèce de... de calme lumineux. Et puis la moindre chose qui m’en tire, c’est comme si l’on me tirait dans un enfer. Voilà.

Le malaise est si grand qu’on a l’impression qu’on ne peut pas vivre une minute, plusieurs minutes comme cela. Et puis... et puis on appelle le Divin... Alors on a l’impression qu’on se blottit dans le Divin.

Alors ça va[1].

(Mère plonge
mais au bout d’un certain temps n’a pas l’air à l’aise)

@

[1]. Il existe un enregistrement de cette conversation.

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