28 octobre 1972

Qu’est-ce que tu veux?... Rien?

Est-ce que tu crois que je vais bientôt passer dans une autre vie?

Une autre vie?

Oui, une autre conscience, disons.

(après un silence)

Je voulais te demander une chose. Tu sais le mantra que je t’ai donné, je ne me souviens plus du dernier mot, si c’est Bhagavati ou Bhagavaté?

Bhagavaté, douce Mère.

Bhagavaté, ah!... (Mère répète le mantra) OM Namo Bhagavaté... comme cela.

Oui, douce Mère.

(méditation)

Est-ce que tu as remarqué que c’est très fort sur le subconscient, le mantra. Il a beaucoup-beaucoup de pouvoir sur le subconscient. Le subconscient, je t’ai dit comme il était embêtant...

Oh! oui.

Eh bien, en répétant ça comme cela, ça a beaucoup-beaucoup d’effet.

(silence)

Il ne faut pas... il ne faut pas... [s’impatienter]. Si les gens ont confiance...

Mon petit, pour moi, c’est devenu presque une impossibilité de manger. Alors... moi, ça va bien parce que je ne fais rien, je reste tranquille tout le temps, et si je ne mange pas, ça n’a pas beaucoup-beaucoup d’importance, mais les gens qui travaillent et qui bougent et qui vont, qui viennent, il faut qu’ils fassent attention.

(Comme une supplique) Laissez-moi faire le travail.

J’espère... j’espère que ce sera utile pour les autres. C’est devenu... c’est devenu un problème presque insoluble (Mère se serre la gorge): parfois impossible d’avaler.

(silence)

Moi, je n’ai trouvé qu’une seule solution: ce que Tu veux, Seigneur, ce que Tu veux... Et alors constamment, la réponse à ce qui monte du subconscient, c’est: OM Namo Bhagavaté, OM[1]...

(méditation)

@

[1]. Il existe un enregistrement de cette conversation.

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