30 septembre 1972

J’ai trouvé une citation très intéressante de Sri Aurobindo.

Laquelle?

Celle-ci:

(traduction)

«Le principe de répétition mécanique est très puissant dans la nature matérielle, si puissant que l’on pourrait aisément penser que c’est inguérissable. Mais c’est seulement un “truc” des forces de cette inconscience matérielle; c’est en créant cette impression qu’elles essayent de durer. Par contre, si vous restez ferme et refusez de vous laisser déprimer ou décourager, et si même au moment de l’attaque, vous affirmez la certitude de la victoire finale, cette victoire viendra beaucoup plus facilement et plus vite.»

Letters on Yoga, XXIV. 1336

Oh! c’est très-très-très bien! Oh! c’est très bien. (Riant) Ça s’applique à toi très bien[1]!

(silence)

C’est la stabilité de la conscience qui est difficile à garder...

(Mère approuve vivement)

Dès que l’on s’arrête, c’est très facile: tout s’immobilise, est concentré – la Force coule. Mais on rentre dans l’activité, et puis ça s’en va.

(Mère hoche la tête vivement)

Je ne sais pas quel est, ou le pouvoir, ou l’ouverture qui donnerait cette stabilité automatique?

Pour moi, n’est-ce pas, l’action a été radicale: le mental et le vital, partis. Alors il a fallu que le corps, petit à petit, se construise une activité vitale et mentale. Et c’était très intéressant, parce que c’était seulement quand c’est nécessaire. Et naturellement c’est imparfait – surtout la parole. C’est cela qui est le plus gênant, j’ai de la peine à m’exprimer, mais autrement, oh!... (geste au front, silencieux, puis les bras étendus, immobiles, comme si tout était suspendu dans l’Immuable Éternel). Et alors dès que c’est comme cela, ça devient vaste, lumineux, tranquille...

Et l’heure ne compte plus.

(Mère plonge jusqu’à la fin de l’entrevue)

Il faut te reposer jusqu’à ce que ce soit guéri – guéri, guéri.

@

[1]. Mère fait notamment allusion aux maux d’yeux du disciple.

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